La parole est à Monsieur Aloyse KANDEL

 
 

 

 
 
 

 
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J’ai été le premier Directeur du Centre de ouse de 1968 à 1993. A l’époque, il s’agissait d’accueillir des enfants atteints de handicap mental et tout était à imaginer et à construire. Le projet a été réfléchi avec le Docteur Yves CARRAZ, psychiatre à l’Hôpital spécialisé de Brumath.

 
     
 

Le centre a été installé sur un terrain de 7 hectares appartenant à l’hôpital de Haguenau, volontairement éloigné du centre-ville, il fallait alors que les personnes appelées « débiles » soient tenues à l’écart de la société. Le centre était alors un service de l’hôpital. Il faut savoir qu’il avait des logements sur place pour le personnel dont un pavillon pour le Directeur. Le personnel a été recruté petit à petit (sans formation). J’ai été personnellement à l’origine de la création de la profession d’AMP (aide médico-psychologique) et le Centre de Harthouse a été le 1er centre de formation d’AMP du nord de l’Alsace pendant 6 ans. Ce grade a permis la reconnaissance de ce personnel diplômé, équivalent aux aides-soignantes et qui intervient aujourd’hui dans tout le champ médico-social. Au fur et à mesure les enfants ont grandi et de nouveaux besoins ont émergé, d’où la création de l’IMPro (institut médico-professionnel), puis des structures pour adultes travailleurs et non travailleurs. A l’occasion de la fête des 50 ans le 30 juin dernier, j’ai pu constater l’évolution du Centre de Harthouse depuis mon départ il y a 25 ans .

 

 

Monsieur KANDEL, en tant que 1er Directeur du Centre de Harthouse, comment avez-vous vécu la fête des 50 ans ?

« Depuis mon départ en retraite, je n’ai pas été systématiquement convié aux fêtes et inaugurations des nouvelles constructions. J’ai donc été agréablement surpris que Monsieur WETTLING m’invite pour les 50 ans. J’ai admiré le travail réalisé depuis mon départ du centre. J’ai retrouvé avec plaisir certains agents avec qui je travaillais à l’époque. J’ai vu des personnels heureux d’être là, auprès des jeunes et des résidents. Je suis content de l’évolution du centre pour devenir ce qu’il est aujourd’hui ; par ailleurs les arbres ont poussé et l’environnement est magnifique. J’ai pu ressentir que les résidents vivent dans le calme et profitent de ce cadre extraordinaire ; c’est ce que nous voulions lors de la création du centre. »

M. Aloyse KANDEL

 

 
 


    

 
         
         
 
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Prochaine parution des « échos »
au mois de février 2019

 
         
   
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