L’ACTUALITÉ DU F.A.M. ET F.A.S.

 
 

 

 
  Le jardin sensoriel  


 

 
 
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Après la mise en place d’une table de pingpong, d’un vélo elliptique et d’une balançoire et dans la continuité de l’aménagement de l’espace extérieur pour le secteur adulte, un jardin sensoriel a été créé. Il est situé entre l’atelier Gauguin et la bâtiment Cézanne. Ce jardin propose d’éveiller nos sens avec la création de trois sentiers sensitifs qui offrent différentes structures et matériaux sous nos pieds : écorces, mulch, dalles, pommes de pin, bois, gravier, gravillon, gazon synthétique. Les trois sentiers mènent chacun vers un sens. Les 3 bacs vous proposent : de voir (la vue), de sentir (l’odorat), de goûter (le goût). N’hésitez pas à regarder la couleur des fleurs, à sentir les plantes et à goûter les herbes. Comme vous avez pu remarquer, il manque le sens de l’ouïe. Le jardin va donc évoluer et proposera en été 2019 la partie sonore avec des instruments de musique. Ce jardin a été réalisé par l’atelier « aménagement extérieur » du Rodin en avril 2018.

 

 

Cet atelier est une collaboration de l’atelier « jardin » du Service d’accueil de jour et de l’atelier professionnel « bois » du secteur jeune. Ce jardin a été réalisé grâce au financement des Lion’s de Haguenau, Brumath, Frankenthal et le Rotary de Haguenau. Imprégnez-vous de cet espace sensoriel.

Gilles NAULIN, Espace RODIN

 
   
         
  De la laine qui tisse le lien   Les p’tites bêtes  
 
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Pour la seconde année, le groupe « Tricot solidaire » issu de la Maison Rurale de l’Outre Forêt de Kutzenhausen, est venu faire un généreux don aux adultes accueillis à la résidence « Michel-Ange » du Centre de Harthouse. Après un premier don au Foyer d’Accueil Spécialisé « Dali » en Décembre 2017, la laine a tissé un lien entre ces tricoteuses au grand coeur et les personnes en situation de handicap qui vivent dans cet établissement public médico-social. En effet, une soixantaine de tricoteuses a réalisé au courant de l’année 2018, différents ouvrages avec de la laine offerte par des particuliers. Comme tous les ans, ce groupe choisit deux ou trois associations pour une distribution annuelle, dont le Centre de Harthouse cette année encore. C’est ainsi que quatre représentantes de ce groupe, Arlette, Elisabeth, Marlène et Marie-Eve, sont donc venues le 14 décembre remettre de nombreux ouvrages (écharpes et bonnets) aux 14 résidents du pavillon « Michel-Ange ». Tous ont arboré fièrement ces magnifiques créations et ont remercié chaleureusement la délégation de tricoteuses. Après un temps d’échange convivial autour d’un café-gâteau, ces dames au grand coeur sont reparties avec un don de laine de la Maison Picasso (espace culturel et artistique de l’établissement et organisateur de cette rencontre) en guise de remerciements. Sans nul doute, la laine tisse du lien !

 
Agnès JULLY,
Maison Picasso

 
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Les nichoirs installés un peu partout dans le centre ont été presque tous occupés en 2018, signe que le parc du Centre est attractif pour les oiseaux. L’essentiel des espèces y ayant niché sont des mésanges (bleues ou charbonnières) mais aussi des rouges-queues noirs. Une colonie de moineau est également présente au niveau de la MAT et du Dali. Le couple d’hirondelles rustiques nichant dans l’écurie est également revenu de son séjour hivernal en Afrique. On observe aussi la présence de plusieurs rapaces qui ont fait du Centre et de ses abords, leur terrain de chasse. Une buse variable y a pris ses habitudes, de même qu’un couple de faucon crécerelle qui niche dans le bois près de la MAT. L’alimentation de ces deux rapaces se compose à 90% de rongeurs : mulots, campagnols, souris… Plusieurs sauvetages aussi : une nichée de pinsons des arbres tombée lors d’un élagage de branches cet été… il serait préférable de les effectuer en automne ou en hiver pour éviter ce genre d’incidents. Une corneille noire, visiblement victime d’une attaque de prédateur a été trouvée mal en point. Tous ont été confiés au centre de soins de la Ligue pour la Protection des Oiseaux de Rosenwiller. On remarque régulièrement des oiseaux victimes de collisions avec les fenêtres et baies vitrées… Les arbres et haies qui s’y réfléchissent leurrent les oiseaux qui ne se rendent pas compte que c’est un reflet et frappent la vitre en plein vol. Avec la vitesse, le choc est souvent mortel. Dans le meilleur des cas l’oiseau, est seulement assommé, il suffit de le garder une ou deux heures dans un carton (donc dans l’obscurité pour qu’il se calme) et de le relâcher. S’il ne parvient pas à voler, il doit être transmis à un centre de soin. Le mieux reste la prévention ! Un simple rideau derrière la vitre suffit. Mais on peut aussi fixer sur les vitres différentes motifs. Souvent, on utilise des silhouettes d’oiseaux, notamment de rapaces, mais n’importe quel motif peut être utilisé du moment qu’il soit de couleur vive (les silhouettes noires ne sont souvent pas assez visibles) et fixé à même le verre. L’important est que quelque chose marque la présence de la paroi vitrée, les oiseaux comprendront que la voie n’est pas libre. Avec un peu d’imagination, ces motifs à poser aux fenêtres peuvent devenir des objets de décoration et des sujets d’activité !

Vincent, Espace RODIN

 
         
         
   
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